Aujourd’hui, 26 septembre, est la journée mondiale de la contraception. L’occasion de s’interroger sur notre rapport à la maîtrise de notre fertilité. Car soyons honnêtes : la majorité des femmes n’ont aucune idée de ce qui se passe dans leur corps chaque mois. Leurs cycles menstruels restent une sorte de mystère dont elles délèguent la gestion à leur gynécologue.
Pilule, stérilet, implant… On nous a appris à “medicaliser” notre fertilité, à la contrôler de l’extérieur avec des hormones de synthèse. Mais à quel prix ? Effets secondaires, perturbation du système hormonal, risque accru de cancer… Les contraceptifs chimiques ne sont pas anodins.
Il est temps de reprendre le pouvoir sur notre corps et notre santé. D’apprendre à connaître ce magnifique cycle menstruel qui fait de nous des femmes. De (re)devenir experte de sa fertilité, de façon naturelle et épanouissante. Explications.
La contraception chimique, une dépossession de notre corps
Lorsqu’on parle de contraception, on pense avant tout à la pilule, au stérilet ou à l’implant. Ces méthodes contraceptives chimiques sont devenues la norme. Elles concernent plus de la moitié des femmes en France.
Leur principe ? Agir directement sur nos hormones pour empêcher l’ovulation et donc la fécondation. Progestatifs de synthèse, œstrogènes… Ces substances exogènes court-circuitent le fonctionnement naturel de notre corps. Une façon radicale de maîtriser notre fertilité, au détriment de notre santé.
Car les effets secondaires de ces contraceptifs chimiques sont nombreux : migraines, sautes d’humeur, prise de poids, sécheresse vaginale, diminution de la libido, dépression… Sans parler des risques plus graves comme les caillots sanguins.
Cette perturbation du système hormonal a aussi des répercussions à long terme. Les contraceptifs hormonaux favorisent certaines pathologies : endométriose, fibrome, infertilité, cancer du sein…
Bref, la contraception médicalisée n’est clairement pas une solution idéale. D’autant qu’elle induit une forme de passivité, de déresponsabilisation vis-à-vis de notre corps. On délègue le contrôle de notre fertilité à la pilule ou au stérilet. On ne cherche plus à comprendre notre cycle menstruel.
Il est temps de renverser cela et de reprendre le pouvoir ! De nombreuses alternatives naturelles existent. Exigeons aussi des politiques de santé plus respectueuses des femmes et de leurs besoins.
Mieux connaître son cycle menstruel pour l’apprivoiser
Le cycle menstruel reste bien mystérieux pour beaucoup d’entre nous. Pourtant, il structure la vie hormonale et fertile des femmes. Mais nos règles sont encore taboues, nos ovaires mal aimés. Il est temps de réconcilier notre rapport à notre corps !
Car comprendre les différentes phases de notre cycle, c’est la clé pour gérer sereinement sa fertilité. Voici un rapide tour d’horizon des étapes clés :
- Les règles : elles durent généralement entre 3 et 7 jours. L’utérus se débarrasse de sa muqueuse interne non fécondée. Des changements hormonaux peuvent occasionner mal au ventre, maux de tête, fatigue.
- La phase folliculaire : les ovaires préparent la maturation d’un follicule ovarien contenant l’ovule. L’utérus se reconstruit et s’épaissit. La glaire cervicale devient humide pour faciliter les spermatozoïdes.
- L’ovulation : entre le 12ème et le 17ème jour du cycle généralement, le follicule libère l’ovule qui descend dans les trompes. C’est le moment le plus fertile du cycle, durant environ 2 jours.
- La phase lutéale : le follicule ovarien rompu sécrète la progestérone. L’utérus se prépare à une éventuelle nidation. La glaire cervicale s’épaissit.
- Les règles reviennent si non fécondation, entamant un nouveau cycle.
Ces variations hormonales s’accompagnent de modifications physiques visibles si on y prête attention : glaire cervicale, poitrine tendue, température corporelle… En apprenant à décoder notre corps, on peut savoir où l’on en est dans notre cycle. Et adapter notre alimentation, activités… pour être en harmonie avec nos hormones.
L’autosurveillance de sa fertilité pour une contraception naturelle
Observez votre glaire cervicale, prenez votre température chaque matin, repérez les signes de votre ovulation… En surveillant les indicateurs de fertilité de votre corps, vous pouvez connaître vos périodes de fécondité. Et choisir en conscience quand avoir un rapport sexuel non protégé ou protégé.
Cette approche est le principe des méthodes de contraception naturelle, qui s’appuient sur la connaissance de soi et non sur des produits chimiques. Les plus connues :
- La méthode des températures : la température du corps augmente légèrement après l’ovulation sous l’effet de la progestérone. En prenant sa température chaque matin au réveil, on détecte ce pic thermique révélateur de l’ovulation. Les rapports non protégés sont alors évités les jours fertiles précédant ce pic.
- La méthode des glaires : l’observation de l’aspect de la glaire cervicale permet de repérer la période de fertilité qui précède l’ovulation (glaire filante et élastique). Les rapports non protégés sont évités pendant les jours “glairants”.
- La méthode sympto-thermique : elle combine plusieurs indicateurs comme la température, la glaire cervicale, la position du col de l’utérus. C’est la méthode naturelle la plus efficace si elle est bien maîtrisée. Elle permet une autogestion active de sa fertilité. A retenir que si les observations sont les mêmes, leur utilisation varie beaucoup entre les 12 méthodes symptothermiques : cela occasionne des variations dans la fenêtre de fertilité selon la méthode utilisée.
L’avantage de ces méthodes naturelles ? Une meilleure connaissance de soi, le respect du fonctionnement physiologique, zéro effets secondaires, et une implication active dans sa santé. Elles demandent seulement un peu d’apprentissage, d’organisation et de rigueur dans l’observation des signes de fertilité.
Des applications comme Sympto proposent un suivi facile de la méthode symptothermique la plus complète, avec des tutoriels, des courbes de température, un calendrier des périodes fertiles etc. C’est un très bon outil pour s’initier en douceur à cette méthode naturelle et gagner en autonomie dans la gestion de sa santé fertile. De quoi s’initier en douceur !
Vers une autogestion sereine de sa santé fertile
Reprendre le pouvoir sur son corps, ça passe par une réappropriation de sa santé. En arrêtant de déléguer à son gynéco et à la pilule le soin de gérer notre fertilité. Mais en devenant actrice de notre bien-être physique et mental.
Cela signifie acquérir des connaissances en anatomie, physiologie, phytothérapie… Pour comprendre les rouages de notre cycle et de notre nature féminine.
Demande le guide « la symptothermie, la meilleure des méthodes naturelles » pour en savoir plus !