Santé féminine naturelle avec Fabienne Goddyn

Contraception Après un Cancer Hormonodépendant : Les Alternatives Sans Hormones à Connaître

Introduction

Après un cancer hormonodépendant, choisir une contraception peut être un vrai casse-tête. Comment se protéger sans mettre sa santé en danger ? Beaucoup de femmes se sentent limitées et ne veulent plus interférer avec le fonctionnement normal du corps. Chaque choix doit être réfléchi, avec une approche holistique et respectueuse du corps.

Les cancers hormonodépendants, comme ceux du sein ou de l’endomètre, perturbent le corps. Ces maladies touchent les mécanismes hormonaux. Utiliser des contraceptifs traditionnels peut alors s’avérer risqué. Le défi est de trouver une méthode non hormonale qui protège des grossesses non désirées tout en respectant la fragilité hormonale. Réfléchir à la contraception devient alors une question de bien-être global.

1. Comprendre le lien entre Cancer Hormonodépendant et Contraception

Définition du cancer hormonodépendant

Les cancers hormonodépendants, comme ceux du sein ou de l’endomètre, se nourrissent d’hormones, notamment des œstrogènes et de la progestérone. Ces hormones favorisent la croissance des cellules cancéreuses. Après le traitement, maintenir un équilibre hormonal est indispensable. C’est pourquoi les contraceptifs hormonaux sont souvent déconseillés.

Contraceptifs hormonaux

Les méthodes hormonales, comme la pilule ou les patchs, présentent des risques élevés. Elles peuvent réactiver des cellules cancéreuses dormantes et augmenter le risque de récidive. Choisir une contraception après un cancer n’est pas seulement une question de protection contre la grossesse, c’est une décision vitale pour la santé.

De plus certaines femmes vont poursuivre leur traitement anti cancer par une immunothérapie ou hormonothérapie pendant plusieurs mois. Ce traitement est à prendre en compte pour toute prescription médicamenteuse supplémentaire.

2. Les Alternatives non Hormonales : Un Choix de Confiance

Dispositif intra-utérin (DIU) en cuivre

Le DIU en cuivre est très prisé par celles qui évitent les hormones. Ce petit dispositif, inséré dans l’utérus, agit comme un spermicide naturel. Avec une efficacité de plus de 99 %, il peut durer plusieurs années sans entretien quotidien. Cependant, certaines femmes peuvent être sensibles aux inflammations ou au déséquilibre des oligoéléments & vitamines induit par la présence du cuivre. Un suivi médical est essentiel pour garantir une bonne tolérance.

Barrières physiques

Les préservatifs, masculins et féminins, ainsi que les diaphragmes, n’influencent pas le système hormonal. Ils bloquent simplement le passage des spermatozoïdes. Ils ont souvent besoin d’être utilisés avec un lubrifiant adapté, les traitements ayant tendance à créer une sécheresse intime. Bien qu’ils soient un peu moins efficaces (87 %), ils sont sûrs pour les femmes ayant eu un cancer hormonodépendant. Leur utilisation régulière correcte est la clé de leur efficacité.

Méthodes naturelles : Symptothermie et Symptohormonale

Les méthodes naturelles, comme la symptothermie, reposent sur l’observation des signes du cycle féminin. En surveillant la température, la glaire cervicale et d’autres indicateurs, on peut identifier les périodes fertiles et infertiles.
Bien suivies, elles peuvent atteindre une efficacité de plus de 98 %. Ces méthodes respectent le corps sans ajouter de substances externes. Elles permettent de mieux comprendre son corps après un cancer.

3. La Symptothermie après un Cancer Hormonodépendant

Observation du cycle menstruel

La symptothermie implique d’observer les signes naturels du corps. En suivant la température corporelle et la consistance de la glaire cervicale, les femmes peuvent suivre leur cycle. Cela n’interfère pas avec le système hormonal. On peut ainsi anticiper les périodes fertiles sans traitements hormonaux.

Il faut cependant noter que l’observation de la glaire peut être difficile dans les premiers temps car les traitements ont tendance à assécher les glandes sécrétrices. L’assistance d’une conseillère sera une source d’assurance et de confiance dans la prise en main de la méthode.

Avantages pour les survivantes d’un cancer hormonodépendant

La symptothermie ne se limite pas à la contraception. Elle aide les femmes à se reconnecter à leur corps et à reprendre le contrôle. La femme va pouvoir passer d’un rapport d’inquiétude ou de souffrance pour revenir à l’émerveillement d’un corps qui fonctionne correctement. Elle va pouvoir constater les frémissements du cycle qui se réveille et la joie du cycle qui revient et tourne à nouveau.

Cette méthode favorise la régulation naturelle du cycle. Elle responsabilise et donne aux femmes un véritable sentiment de liberté sur leur santé. De plus, elle s’inscrit dans une approche globale de bien-être.

4. L’Importance de l’Accompagnement Personnalisé

Rôle des professionnelles de la santé

Choisir une méthode contraceptive après un cancer hormonodépendant est une décision sérieuse. Les professionnelles de la santé jouent un rôle clé. Elles évaluent la situation de chaque patiente, en tenant compte de son parcours et de ses préoccupations. Trouver une solution efficace et respectueuse est essentiel. Cet accompagnement rassure les femmes, en leur offrant des conseils basés sur leur historique.

Soutien émotionnel et psychologique

Chaque décision après un cancer peut engendrer de l’anxiété. Le poids émotionnel de la maladie et la crainte de récidive rendent cette étape difficile. Un soutien émotionnel est essentiel. Une écoute bienveillante peut apaiser les inquiétudes et aider les femmes à faire leurs choix en toute confiance. La guérison est aussi une aventure intérieure. Se sentir entourée et soutenue est essentiel dans ce parcours.

Conclusion

En tant que future professionnelle de la santé ou naturopathe, adoptons une approche globale pour accompagner les femmes après un cancer hormonodépendant. Chaque parcours est unique, et les choix de contraception doivent tenir compte des besoins spécifiques. La symptothermie, respectueuse du corps et de son équilibre hormonal, est une option précieuse. En soutenant ces femmes, nous les aidons à préserver leur santé et à retrouver leur autonomie. Engageons-nous à être des alliés dans leur quête de bien-être et d’équilibre.

Pensons aussi à la symptothermie pour les femmes apparentées à ces patientes, qui peuvent être aussi à risque élevé de cancer hormonodépendant.

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Sources et Références

Liens vers des études scientifiques, recommandations de santé publique et organisations spécialisées sur le sujet

  1. Une étude récente a réévalué le lien entre la contraception hormonale et le risque de cancer du sein. Elle met en évidence que l’exposition prolongée aux œstrogènes, via la contraception hormonale, est un facteur de risque potentiel. Cependant, des lacunes subsistent dans les données, et la distinction entre risque statistiquement significatif et risque cliniquement significatif reste floue (Satish et al., 2023).
  2. Une vaste étude au Danemark a révélé que les femmes utilisant une contraception hormonale moderne présentaient un risque accru de cancer du sein. Ce risque augmente avec la durée d’utilisation, passant de 1,09 pour un usage inférieur à un an à 1,38 pour plus de 10 ans d’utilisation (Mørch et al., 2017).
  3. Une autre étude a observé que l’utilisation prolongée des contraceptifs oraux avant la première grossesse à terme augmentait le risque de cancer du sein. Le risque était plus élevé pour les femmes ayant commencé à utiliser ces contraceptifs avant l’âge de 20 ans (Olsson et al., 1989).
  4. Une méta-analyse regroupant 53 297 femmes atteintes de cancer du sein a montré que les femmes prenant des contraceptifs oraux présentaient un léger risque accru de développer un cancer du sein pendant l’utilisation et jusqu’à 10 ans après l’arrêt (Calle et al., 1996).

En conclusion, il existe un consensus sur le fait que l’utilisation prolongée des contraceptifs hormonaux peut augmenter légèrement le risque de cancer du sein, surtout chez les jeunes femmes et celles ayant commencé à utiliser ces contraceptifs avant la première grossesse.

Les liens entre la contraception hormonale et les cancers hormono-dépendants, notamment le cancer du sein, l’ovaire et l’endomètre, ont été largement étudiés.

Voici les principaux résultats :

  1. Cancer du sein : La contraception hormonale augmente légèrement le risque de cancer du sein, surtout chez les femmes utilisant la contraception sur une longue période. Ce risque diminue après l’arrêt de la contraception, mais il reste légèrement accru pendant 10 ans après l’arrêt (Satish et al., 2023). Des études plus anciennes montrent que ce risque est particulièrement marqué chez les femmes qui ont commencé la contraception avant leur première grossesse (Olsson et al., 1989).
  2. Cancer de l’endomètre : La contraception hormonale, notamment les pilules combinées, a un effetprotecteur contre le cancer de l’endomètre. L’effet protecteur persiste même plusieurs années après l’arrêt de la contraception (Grimbizis & Tarlatzis, 2010).
  3. Cancer de l’ovaire : De manière similaire au cancer de l’endomètre, l’utilisation de contraceptifs hormonaux diminue le risque de cancer de l’ovaire. Le risque diminue de 20 % pour chaque tranche de 5 ans d’utilisation de contraceptifs oraux (Iversen et al., 2018).
  4. Cancers cervicaux : Il existe un lien possible entre la contraception hormonale prolongée (plus de 8 ans) et une augmentation modérée du risque de cancer du col de l’utérus, bien que les résultats restent incertains et pourraient être influencés par des facteurs de confusion (Holck, 1987).

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